Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Jean 6.35
Mais des progrès ont été réalisés. En 2000, 15 % de la population mondiale souffrait d’une faim extrême. En 2016, ce chiffre était tombé à 11 %. Cependant, cela laisse encore 790 millions de personnes sans nourriture suffisante, soit plus d’une sur dix. Pire encore, une personne sur quatre, parmi les moins de 5 ans, dans le monde, souffre d’un retard de croissance, presque exclusivement dû à la malnutrition.
Les célèbres « Je suis… » de Jésus s’identifiaient à la nourriture de base, celle qui donne la vie. Bien sûr, il ne se référait pas seulement à la nourriture physique, mais, de peur que nous ne soyons tentés de trop spiritualiser, nous pourrions l’associer à de nombreux autres versets où l’aspect matériel est primordial :
« …si tu donnes ton pain à celui qui a faim et si tu pourvois aux besoins de l’opprimé, la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres, et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi. » Ésaïe 58.10
Peu de choses matérielles ne revêtent aussi bien une notion spirituelle que le pain. Et davantage lorsqu’il est offert aux affamés que lorsqu’il est rompu sur l’autel. Nourrir les affamés, comme nous devons le faire pour réduire la pauvreté, est bien plus qu’un acte de charité recommandé. C’est une participation à la mission de Dieu, un engagement dans le ministère de Jésus et une construction de son royaume. Le pain est si souvent présent dans l’Ancien et le Nouveau Testament, de manière symbolique aussi bien que pratique, qu’il n’est pas difficile de comprendre combien nourrir les affamés est un acte cultuel et un engagement du disciple. Nourrir et partager a toujours été un acte qui révèle de la puissance du Dieu vivant, comme lors de l’offrande du jeune garçon ayant mené au partage des cinq pains et des deux poissons à une foule de 5’000 personnes. Cet Objectif, axé sur le gaspillage alimentaire, l’agriculture durable, la sécurité alimentaire, voire l’obésité et les troubles alimentaires, offre une myriade de possibilités d’engagement.
Découvrez les autres pistes de réflexion autour de ce premier Objectif en vous rendant sur cette page.